Introduction
La chenille processionnaire, bien que souvent reléguée au rang de simple nuisance, représente en réalité une menace sanitaire sérieuse tant pour les humains que pour les animaux. Heureusement, des méthodes de lutte à la fois simples et efficaces existent pour contrôler ce fléau.

La menace sous-estimée : Description et risques
Ces parasites des conifères, issus de papillons de nuit, passent plusieurs mois à se nourrir des aiguilles de pin avant de descendre de leur arbre-hôte à la fin de l’hiver ou au début du printemps pour s’enterrer et entamer leur métamorphose.
C’est durant cette phase de déplacement en procession que la chenille devient particulièrement dangereuse.
Dotée de poils urticants, la chenille processionnaire est capable de les libérer dans l’air ou par contact, posant un risque d’exposition à la thaumatopéïne, une toxine provoquant diverses réactions allergiques.
« Des symptômes cutanés sont les plus fréquemment décrits, correspondant à une urticaire de contact non immunologique (réactions urticariennes, érythème, plaques, prurit, etc.). Suite à un contact oculaire, des symptômes oculaires ont été décrits (conjonctivite, kératite, œdème des paupières, etc.). L’exposition par ingestion ou contact oral/buccal peut occasionner des symptômes digestifs ou de la sphère ORL (vomissements, dysphagie, etc.) tandis que l’inhalation de soies urticantes est susceptible d’engendrer des symptômes respiratoires (réaction asthmatiforme, toux, etc.).
Les tableaux cliniques sont le plus souvent bénins mais des symptômes généraux graves peuvent néanmoins survenir (dysphagie, œdème de Quincke, réaction voire choc anaphylactique, etc.), ainsi que des symptômes invalidants nécessitant une consultation spécialisée urgente (lésion de la cornée en cas d’atteinte oculaire….). »
Rapport de toxicovigilance de l’ANSES 2021
Cycle de vie de la chenille processionnaire

La compréhension du cycle de vie des chenilles processionnaires est cruciale pour anticiper et prévenir leur prolifération.
La femelle pond parfois plus d’une centaine d’œufs autour de deux aiguilles de pin recouverts de ses écailles.
Après leur éclosion au début de l’été, les chenilles tissent des nids soyeux en haut des pins (côté sud pour profiter des rayons du soleil) et y restent pendant l’automne et l’hiver.
C’est au printemps qu’elles descendent en longues processions pour s’enterrer et se transformer en papillons, complétant ainsi leur cycle.
Risque sanitaire
Les poils urticants des chenilles processionnaires sont de minuscules fléchettes chargées de venin. Au contact de la peau, des yeux, ou lorsqu’ils sont inhalés, ces poils peuvent causer des réactions allant de l’urticaire simple à des troubles plus graves tels que des réactions asthmatiformes ou même des réactions anaphylactiques.
Chez les animaux, l’ingestion des chenilles peut entraîner de graves complications, y compris la nécrose des tissus.
Il est vital d’être vigilant durant la saison de procession, en évitant les zones où les nids sont visibles et en informant les autorités locales de leur présence.
En cas de contact, il est recommandé de laver la zone avec de l’eau tiède et d’éviter de frotter, ce qui pourrait enfoncer les poils plus profondément dans la peau.
Lutte et méthodes de contrôle
Les chenilles processionnaires ne sont pas seulement un danger pour les humains et les animaux, mais elles affectent également les écosystèmes forestiers en défoliant les arbres et en perturbant la biodiversité.
Parmi les méthodes de lutte, les écopièges et les pièges à phéromones sont particulièrement efficaces :
Les écopièges, installés autour des troncs, interceptent les chenilles durant leur descente, tandis que les pièges à phéromones attirent et capturent les papillons mâles, prévenant ainsi la reproduction.
Pour ceux qui sont confrontés à des infestations, un plan d’action clair comprenant l’évaluation de la situation, la sélection et l’installation de pièges appropriés, et le suivi régulier est essentiel.
Conclusion
Afin de lutter efficacement et à temps, il est indispensable d’agir tôt et détecter les signes de présence de chenilles comme la défoliation des pins ou la présence de cocons.
Tenter de régler le problème soi-même présenterait un risque important, il est donc indispensable de faire appel à un professionnel afin d’identifier la menace et proposer une solution appropriée.
Pour plus d’informations sur la lutte contre la chenille processionnaire et les mesures de prévention, nous vous invitons à consulter notre site web : www.techmohygiene.fr ou contactez nous.
Liens utiles ANSES et Ameli
Introduction
Les moustiques sont souvent considérés comme de simples nuisances estivales, mais en réalité, ils représentent un danger beaucoup plus grave pour l’humanité. En effet, ces petits insectes sont classés comme l’animal le plus meurtrier pour l’homme, loin devant les requins et autres prédateurs souvent craints.

Un danger méconnu, accentué par le changement climatique
Chaque année, des millions de personnes sont infectées par des maladies transmises par les moustiques, avec des centaines de milliers de décès, principalement dus à la malaria. Outre la malaria, les moustiques sont responsables de la propagation de plusieurs autres maladies graves telles que la dengue, le virus Zika, le chikungunya et la fièvre jaune.
Ces maladies se retrouvent majoritairement dans les régions tropicales et subtropicales, mais avec le changement climatique, elles commencent à apparaître dans des zones auparavant épargnées.
Le réchauffement climatique favorise l’extension géographique des moustiques. Les étés plus longs et plus chauds augmentent les périodes de reproduction et d’activité des moustiques, tandis que les hivers plus doux réduisent leur mortalité saisonnière. Cette situation est exacerbée en milieu urbain, où les immeubles chauffés offrent un refuge idéal pour les moustiques en hiver.
Le cas spécifique du moustique tigre

Notre « mous-tigre », identifiable par ses rayures noires et blanches, s’est rapidement propagé dans de nombreuses régions du monde.
Ce moustique est particulièrement adapté aux environnements urbains et peut transmettre plusieurs maladies graves.
La lutte contre le moustique tigre nécessite des mesures spécifiques, telles que la surveillance accrue et la destruction des gîtes larvaires.
Ces maladies se retrouvent majoritairement dans les régions tropicales et subtropicales, mais avec le changement climatique, elles commencent à apparaître dans des zones auparavant épargnées.
Prévention et contrôle
Pour lutter efficacement contre les moustiques, il est essentiel de s’attaquer à leurs larves. L’utilisation de produits larvicides spécifiques peut réduire considérablement leur population sans nuire à la faune aquatique.
Il est également crucial d’adopter des techniques de prévention adaptées à chaque environnement et saison, comme l’élimination des eaux stagnantes, l’utilisation de moustiquaires et de répulsifs, et la mise en place de pièges à larves.
Nos équipes se mobilisent chaque jour pour prévenir des potentielles infestations. Les traitements sont adaptés et respectueux de l’environnement
Liens utiles du Ministère de la santé et de la prévention
Conclusion
Les moustiques représentent une menace sérieuse pour la santé publique.
Il est crucial de prendre conscience de leur danger et d’adopter des mesures préventives efficaces pour limiter leur prolifération.
Pour plus d’informations sur la lutte contre les moustiques et les mesures de prévention, nous vous invitons à consulter notre site web : www.techmohygiene.fr